Bonjour Tristesse

Bonjour Tristesse

      Je ne lis jamais des notes de lecture. Sauf quand j’ai déjà lu le livre. Mais ce sont ce que j’appelle «mes choses>. Je n’invite  personne à suivre mon exemple. Malgré ça si quelqu’un na pas lu le livre de Françoise Sagan, je lui inviterais à ne pas continuer cette lecture. Mais le texte est là. Si quelqu’un ne peut pas offrir résistance a la tentation qu’y plonge.

       Bonjour Tristesse c’est le titre d’un petit roman opéra prima de Françoise Sagan qui a mené une vie absolument bouleversée. Vitesse, littérature et excès, les constants de sa vie. À la fin : maladie, solitude et misère. Décédée en 2004, son unique fils a accepté l’héritage de sa mère consistant en quelques centaines de milliers d’euros de dettes. Maintenant il s’occupe de la restauration de l’image de sa mère. Il doit payer la dette mais il constate que l’unique façon possible c’est de rééditer l’œuvre de sa mère.

     Écrit ou au moins publié en 1954 quand elle n’avait que 19 ans, le roman est divisé en deux parties, chose à mon avis très prétentieuse pour un roman si mince.

      Le titre composé de deux mots : Bonjour et tristesse. Tout indique un hommage au poème de Paul Éluard, mais le premier « Bonjour », pourrait être un tribute à elle-même, aux articles du sud de l’Italie qu’elle avait écrit pour le magasin Elle. Selon le nom de la ville (par exemple Naples) l’article se dénommait « Bonjour Naples».

À peine défigurée

Paul Éluard (1895-1952) 

Adieu tristesse

Bonjour tristesse

Tu es inscrite dans les lignes du plafond

Tu es inscrite dans les yeux que j’aime

Tu n’es pas tout à fait la misère

Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent

Par un sourire

Bonjour tristesse

Amour des corps aimables

Puissance de l’amour

Dont l’amabilité surgit

Comme un monstre sans corps

Tête désappointée

Tristesse beau visage

Dire qu’il s’agit de l’histoire d’un triangle ou l’histoire d’une fille gâtée est correct mais c’est aussi une simplification.

Une fille qui dès sa sortie de pensionnat à l’âge de 15 ans partage sa vie avec son père veuf depuis 13 ans. Elle, qui ne sait rien de la vie, c’est en sa compagnie après l’école qu’elle vieilli (comme elle dit) car elle sort le soir avec son père dans une ambiance d’adultes. Même à son père lui arrive de faire des conquêtes car il est un grand séducteur. Ces soirs de conquête le père Raymond dépose sa fille chez eux et accompagne son amie. Il rentre le lendemain au petit matin. Parfois il lui arrive d’installer une amie quelques jours chez eux. Heureusement raisonne-t-elle, Cécile, notre protagoniste et narratrice pas définitivement. Ces velléités-la n’encouragent point Cécile car elle voit que pour son père elles ne sont qu’un chapitre court dans sa biographie et qu’il est toujours pour elle.

L’histoire commence quand elle a 17 ans et ils sont en vacances dans une villa isolée sur la côte de la Méditerranée. Ils sont trois comme toujours : elle, son père et sa dernière accompagnante une fille rousse gaie et sans complications. Dans la villa elle réfléchit sur leur vie un peu légère, sans complications ; ils fréquentent des gens qui d’habitude sont beaux car c’est la beauté ce qu’ils cherchent, malgré s’ils sont peu cultivés. Raymond dit avec orgueil qu’il n’a pas de diplôme mais il a réussit dans la vie et qu’il mène une vie fabuleuse et fastueuse.

Mais il ya dans leur environnement une femme de l’âge de son père qui était amie de sa mère défunte ; une femme encore belle, toujours élégante cultivée, responsable à qui notre héroïne dit qu’elle lui doit ses premières élégances lorsqu’elle récent sortie de pensionnat n’avait point de garde-robe.

Raymond invite Anne, c’est le nom de cette femme. Cécile ne comprend pas cette invitation mais pendant les jours d’attente elle fréquente un certain Cyril, un jeune de 26 en vacances avec sa mère. Elle commence à intimer avec ce jeune garçon ; les premières caresses les premiers baisers.

Anne arrive et Cécile voit comme petit à petit elle devient la maîtresse de la maison et de leur vie malgré la présence de la maitresse de son père. Cécile craint que leur vie si désinvolte, gaie et un peu anarchique deviendra une vie structurée pleine de responsabilités etc. En effet dès son arrivée, elle Anne, s’intéresse à ses études et la fait travailler.

Après une soirée à Cannes où Raymond et Anne s’écartent des autres, c’est Cécile qui conduit l’auto d’Anne et emmène Elsa de retour à la maison.

Le lendemain le nouveau couple annonce leur intention de se marier en automne à Paris. Elsa en pleurs abandonne la maison.

La crainte de Cécile se voit justifiée. Il arrive un moment où même elle lui interdit de visiter Cyril. Cécile voit que son père ne lui appartiendra plus en exclusivité car Anna n’est pas une femme comme les autres que l’on puisse abandonner après une nuit d’amour.

Le jour où Elsa retourne à la maison pour reprendre ses bagages, notre héroïne trace un plan. Elsa doit s’installer chez Cyril et se laisser voir avec le jeune garçon en attitude amoureuse devant son père. Bien que son père est maintenant amoureux d’Anne, il ne pourra pas résister qu’un homme plus jeune lui pique une femme, même une qu’il a laissé tomber. Elle a l’espoir que son père commettra une erreur et qu’Anne s’en apercevra.

À partir de se moment à chaque promenade, à chaque excursion ils rencontrent le couple Elsa-Cyril et l’on voit que Raymond commence à s’inquiéter. Cécile, qui officiellement ne voit plus Cyrile, de temps en temps le rencontre en cachette. Ils font l’amour. Pour Cécile voir Cyril toujours avec Elsa devient aussi dur qu’à Raymond voir Elsa avec ce jeune freluquet.

Mais le plan par malheur s’accomplit. Un jour Raymond croyant Anne absente donne rendez-vous à Elsa dans un petit bois à pins. Seulement une embrassade entre eux, mais cela suffit. Anne a vu la scène. Elle court vers la maison, les yeux pleins de larmes. Elle va prendre sa voiture pour s’en aller. Cécile la rencontre mais ne peut pas l’arrêter. « Attends Anne », crie Cécile, « on a besoin de vous ». « Vous n’avez besoin de personne », c’est la réponse lapidaire d’Anne.

Elle prend sa voiture et s’en va à toute vitesse. La nuit tombée, père et fille sont ensemble, tête à tête. Le téléphone sonne. Il y a eu en accident. Une voiture est sortie de la route. Au volant il y avait une femme. Elle est morte.

Les deux restent inconsolables. Cécile se reproche, se sent coupable. Mais petit à petit ils tournent à leur vie mondaine. Mais ils n’oublieront jamais cette femme extraordinaire. Et à cause de sa mort ils ont découvert un sentiment qui était inconnu pour eux : la tristesse.

Manuel de Français

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