À propos des Haïkus et de l’École de Langues de Valencia.

À propos des Haïkus et de l’École de Langues de Valencia.

Qu’est-ce qu’un Haïku ?, je me demandais il ya a une semaine. Après j’ai participé à un concours de Haïkus et je me demande encore, qu’est-ce qu’un Haïku? On m’a appris qu’il s’agit d’une variable poétique japonaise très brève, de trois vers et dix-sept syllabes dont le premier vers en aura cinq, le deuxième sept et le dernier, cinq. Mais on ajoute que cela n’est pas d’une grande rigueur quant au syllabes mais sur le nombre des vers il n’ya pas de discussion. Les vers ne doivent observer nulle rime ni le langage doit être soigné en excès. Voilà les constants de nos jours quant au langage: Brièveté et pas de soin.

Évidement l’occidentalisation du concept, même de l’esprit, sans m’y connaitre rien de la culture ni de la langue japonaise me fait penser que quelque chose s’est perdu dans le chemin. Parler de syllabes s’est le plus équivalent des mores japonaises, une découpure plus subtile et mince du son qu’une syllabe occidentale.

En plus le Haïku ne se contente pas de décrire les choses, il nécessite le détachement de l’auteur. Il traduit le plus souvent une sensation. Il est comme une sorte d’instantané. Il n’exclut cependant pas l’humour, les figures de style, mais tout cela doit être utilisé avec parcimonie. Il doit pouvoir se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. Il incite à la réflexion. Il est préférable de le lire deux fois afin d’en saisir complètement le sens et la subtilité.(*).

Je trouve que cet état de l’esprit n’est point propre des européens soit du nord ou du sud ; qu’il faut s’entrainer et se discipliner pour essayer tout simplement d’émuler un état étrange à nous. C’est bon connaître cette idiosyncrasie orientale, mais, et voilà ma réflexion : Faut-il importer absolument tout ? Faut-il soumettre nos belles langues à cette contrainte ?

L’école de Langues de Valencia (E.O.I) Escuela Oficial de Idiomas en espagnol, a organisé un concours de Haïkus dans toutes les langues qu’on y peut étudier, à savoir : le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol pour des étrangers, le valencien-catalan, l’italien, le russe, le portugais, le chinois et l’arabe. Malgré mes diatribes du paragraphe antérieur, moi, j’y ai modestement participé. Français et allemand. La première dont j’ai une connaissance acceptable sans grande euphorie et l’autre, une langue que j’étudie mais que je ne suis pas encore arrivé à comprendre son essence.

D’abord je trouve bizarre proposer un model littéraire propre d’un pays dont on n’offre pas l’apprentissage de sa langue. Malgré ça, à mon avis il y a eu une participation acceptable. Si bien le model choisi est le minimum, néanmoins suppose un petit effort ; une partie des Haïkus étaient même décorés. Par contre, si l’on compte en pourcentages la participation a été baisse.

Gewinnerin (auf Deutsch)

La façon de voter les compositions nous transporte aux votations de l’Eurovision. Paraît-il que les professeurs de chaque langue votaient ceux de leur compétence et aussi les élèves pouvaient voter (comme en Eurovision) ceux des langues où ils sont inscrits.

Mein Haiku (auf Deutsch)

On a fait la lecture des vainqueurs en acte solennel  avec la présence de presque la moitié d’entre eux (ce qui donne à penser) et quelques-uns plus. Très peu de gens y ont assisté m’a-t-on informé.

Gagneuse (en français)

Aux vainqueurs en général mes félicitations ; à la gagneuse  d’allemand félicitations aussi, mon niveau de lange ne me permets pas évaluer si elle a été digne rivale, quand même son haïku semble un peu long.

Le mien (en français)

À la gagneuse de français mes félicitations aussi ; elle a beaucoup d’amis.

(*) Extrait d’un article de Wikipedia dont on cite : L’art du haïku, pour une philosophie de l’instant, textes de Vincent Brochard et Pascale Senk, collection l’esprit d’ouverture chez Belfond

Postscriptum. Pour une prochaine édition je propose faire un concours de Soleás. La soleá  est une composition lyrique d’origine andalouse, de trois vers aussi, octosyllabes, dont le premier et le troisième riment en assonante ; le deuxième évidemment reste libre. D’habitude expriment des sentiments tels que la solitude et la déception.   

Manuel de Français

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