Le Pont des Arts
Un article bilingue me demande Violant, jamais dans la vie j’ai été dans si sales draps. Pour qu’une traduction soit bonne on recommande d’habitude traduire d’une langue étrangère qu’on maîtrise raisonnablement à la langue maternelle. Et voilà la situation de draperie dont je parlais avant. Je vais écrire un article en français, langue étrangère que je ne maîtrise mais j’adore et après je vais le traduire a l’espagnol, ma langue maternelle que je ne maîtrise non plus mais que j’adore aussi. Comme je n’ai pas été induit, c’est moi que l’ai choisi, je n’ai pas le droit de me plaindre.
Le Pont des Arts (Français)
Le Pont des Arts, dit aussi Passerelle des Arts qui relie l’institut de France sur le quai de Conti et le Musée du Louvre sur le Quai de François Mitterrand, fut le premier pont métallique de Paris. Construit entre 1801 et 1804 sous le mandat du premier consul Napoléon Bonaparte. C’était une innovation quant au matériau, la fonte de fer, mais aussi à l´’usage ; il était, il l’est encore, réservé aux piétons. L’œuvre originelle avait neuf arches. D’après une gravure de Gustave Le Gray (1857), ci- dessous ¿que voyez- vous ? Je vous donne une piste. Comptez le nombre des arches. Vous ne croirez pas vos yeux mais évidemment il y a 8 arches. Voilà le premier mystère ! Et voilà la solution. En 1852 on a fait un élargissement du Quai de Conti, qui a bouffé l’un des arches de la rive gauche.
On fait un saut de cent ans et nous voilà en 1954. Georges Brassens publie la chanson Le Vent : Si, par hasard / Sur l’Pont des Arts / Tu croises le vent, le vent fripon / Prudenc’, prends garde à ton jupon.
Si, par hasard / Sur l’Pont des Arts / Tu croises le vent, le vent maraud/ Prudent, prends garde à ton chapeau.
En 1963 Julio Cortázar, publie Rayuela, un antiroman dont le protagoniste y rencontre souvent sa partenaire Les rencontres fortuites entre Horacio Oliveira et La Maga.
Je me suis toujours demandé si Cortázar avait écouté la chanson de Brassens. Peut-être serait-il indifférant à cette sorte de phénomènes. Cela n’a aucune nuance avec notre histoire, mais à part de Rayuela se produit-il encore un malheur : La morte d’Édit Piaf.
Mais le pont chanté par Brassens et le pont témoin des rencontres entre La Maga et Oliveira n’est pas le même que celui de nos jours dont les amoureux (de fer) y accrochent leur cadenas d’amour. Voilà le second mystère! Et voilà la solution. Dans la gravure ci-dessous vous voyez un pont abimé dont un arc de fer en manque. Un Bateau se l’a emporté à la suite de plusieurs accidents de bateau et de graves dommages pendant la dernière guerre. Entre 1981 et 1984, étant maire de Paris Jacques Chirac, on l’a reconstruit avec seulement 7 arches mais reprenant l’aspect de l’ancienne pont.
Longue vie au pont, longue vie à la passerelle. En Espagne à Valencia nous avons aussi El Pont des Arts.
Pour voir (comment dessiner Paris), clicquez sur le lien:
http://blog.msal-delinea.com
Le Pont des Arts (Español)
El Pont des Arts (Puente de las Artes), también llamado Pasarela de las Artes, que une el Instituto de Francia en el Quai de Conti y el Museo du Louvre en el Quai François Mitterrand, fue el primer puente metálico de Paris. Construido entre 1801 y 1804 bajo el mandato del primer cónsul Napoleón Bonaparte. Fue una innovación en tanto al material, el hierro fundido como en cuanto al uso; estuvo y lo está ahora, reservado para los peatones. La obra original tenía nueve arcos. Según un grabado de Gustave Le Gray (1857), aquí abajo, ¿qué ven ustedes?. Les doy una pista. Cuenten el número de arcos. No darán crédito a sus ojos, pero evidentemente hay ocho arcos. Y vaya el primer misterio! Y he aquí la solución. En 1852 se hizo un ensanchamiento del muelle (Quai de Conti), que fagocitó uno de los arcos de la orilla izquierda.
Hacemos un salto de cien años y estamos en 1954. Georges Brassens publica la canción El Viento: Si por azar / sobre el Pont des Arts / tu cruzas el viento, el viento travieso / Prudencia, vigila tu falda.
Si por azar / sobre el Pont des Arts / tu cruzas el viento, el viento impúdico / Prudencia, vigila tu sombrero.
En 1963 Julio Cortázar, publica Rayuela, una anti-novela en la que el protagonista, en él se reune a menudo con su pareja. Los encuentros fortuitos entre Horacio Oliveira y la Maga.
Siempre me he preguntado si Cortázar había escuchado la canción de Brassens. Puede que fuera indiferente a esta suerte de fenómenos. Nada que ver con nuestra historia pero aparte de Rayuela, ese año se produce otra desgracia: la muerte de Édith Piaf.
Pero el puente cantado por Brassens y el puente testigo de las citas entre La Maga y Oliveira, no es el mismo de nuestros días donde los enamorados (de hierro) atan sus candados de amor. ¡Y he aquí el segundo misterio! Y vaya la solución. En el grabado de abajo se ve un puente deteriorado al que le falta un arco de hierro. Un barco se lo llevó tras muchos accidentes de barcos y graves daños durante la última guerra. Entre 1981 y 1984, siendo alcalde de Paris Jacques Chirac, se reconstruyó con tan solo 7 arcos, pero asumiendo el aspecto del viejo puente.
Larga vida al puente, larga vida a la pasarela. En España en Valencia también tenemos El Pont des Arts.
Manuel de Français